Invisible Post – Eau de Parfum – Échantillon

Johan Bergelin : « L'été de l'amour était un phénomène social qui s'est produit durant l'été 1967. Un tremblement de terre culturel déterminé à détruire les anciennes valeurs de la génération précédente et à embrasser une nouvelle conscience de la liberté, du sexe, des drogues et du rock'n'roll. La quête d'illumination a conduit les enfants fleurs à voyager vers des endroits comme Machu Picchu et Katmandou à bord de bus Volkswagen décorés et colorés. Les idées sur le prochain hotspot ou festival de musique étaient partagées collectivement au sein de la communauté hippie par le Invisible Post.

Invisible Post Fragrance Journey - La Manifestation de l'Amour La fille portait une longue jupe fluide, de style gitan. Pas de soutien-gorge bien sûr, mais un long gilet en crochet superposé à son blouse. Les longs cheveux et la barbe de son ami, associés à un jean usé qui s'évasait en dessous du genou en une grande forme de cloche. Elle regardait à travers la vitrine de la petite agence de voyage et pointait son index vers l'un des affiches. “Oui, c'est ça, les Magic Buses. En partant d'Amsterdam, celui-ci nous emmène à travers le Bosphore, puis l'Afghanistan et enfin l'Inde. »En contemplant, il souffla quelques fois dans sa flûte de pan. « Eh bien, oui. Ou nous pourrions rejoindre nos amis danois, ils empruntent la route via Damas. »Quelques semaines plus tard, le duo visita le légendaire Pudding Shop. Le propriétaire turc Karim servait du thé avec beaucoup de sucre dans des verres en forme de tulipe, ainsi que des mandarines et des figues vertes fraîches du marché. Avec la grande vue de la Mosquée Bleue et de Sainte-Sophie en toile de fond, un groupe de rock jouait pendant que d'autres voyageurs scrutaient le tableau d'affichage à la recherche de notes et de messages. Puis vint le début du printemps. Avec des tapis Kelim et des trésors en bois anciens équilibrés sur le toit, le véhicule filait à travers la nature intacte, s'arrêtant de temps en temps pour une baignade rafraîchissante dans une source de montagne. Entassés dans le bus coloré, tout le monde se joignait au conducteur moustachu qui prenait les devants en chantant. Il n'y avait pas beaucoup de voitures autour, mais des charrettes à cheval décorées de petites cloches et des hommes chevauchant des ânes en donnant des coups de pied avec leurs jambes. « C'est l'endroit le plus charmant où je sois allée de toute ma vie. » dit-elle. « Le soleil, le peuple nomade accueillant, les coupoles dorées de la mosquée et la musique. C'est comme une manifestation d'amour partout. Je peux vraiment nous imaginer nous installer ici pendant quelques mois avant d'aller en Inde. »